Vlad ou Vladimir de son prénom entier, vient d'une lignée slave. Il est venu sur la côté d'Angleterre très tôt. Alors qu'il labourait les champs d'un seigneur du nom de Campbell, il recevait souvent la visite de celui-ci, accompagné d'une jeune garçon blond, Dragonir Campbell. Il remarqua que celui-ci était vraiment intéressé. Le jeune fermer quant à lui, n'avait des yeux que pour les femmes. Charmeur depuis son plus jeune âge, il draguait régulièrement toutes les paysannes du coin.

La saison de la moisson arrivait, malheureusement elle n'avait pas été positive. A cette époque, un fermier qui ne faisait pas de bénéfice pour son seigneur, se retrouver à la porte. Lors de la visite du seigneur Campbell, venant pour la taxe régulière, on lui accorda un délai d'un mois.

Le temps passait et le délai se raccourcissait, le fermier commençait déjà ces maigres valises. Il entendit une voix devant sa hutte.

- Vous n'avez donc plus aucun bélins à vendre ?

En se retournant, Vlad reconnait la silhouette, Dragonir Campbell, le neveu du seigneur. Il ne savait pas quoi répondre, il n'avait jamais eu de bêtes.

- Je vais vous offrir un délai.

Avec le temps, Dragonir essayait de se rapprocher de Vladimir. Seulement, celui-ci était réticent et malgré le chantage, il ne cédait pas aux avances. Un soir, après une longue journée de dur labeur, il se coucha les paupières lourdes et le sommeil engourdi. Le neveu du seigneur, après deux années de tentatives, tenta le tout pour le tout. Il s'infiltra dans la hutte et aspira le sang du jeune fermier, le vampirisant par la suite.

Au début c'était dur, il ne pouvait plus labourer ses champs durant les journées ensoleillées, lorsqu'il voyait une femme attirante, sa pulsion meurtrière augmentée, il avait toujours envie de plus de sang. Dragonir le voulait uniquement pour lui et tuer toutes les femmes sur lesquels Vladimir posait l'oeil. Dépressif, il avait perdu toutes émotions, s'installant dans la demeure des Campbell.

Les années passent et il s'est affirmait, ne cédant toujours pas à Dragonir et en lui faisant comprendre par la force, car il était devenu aussi fort que lui, qu'il ne devait pas toucher à ses conquêtes, ou en tout cas, pas jusqu'à qu'il s'en lasse.